Date de
naissance : 11 août 1916
Date de décès : 14 janvier 2005
Nom : Carl Martin
Rudolf Möhner
BIOGRAPHIE :
Carl
Martin Rudolf Möhner naît le 11 août 1916, à Vienne, capitale de l’Empire des
Habsbourg. En 1937, après ses études, le jeune homme, épris de beaux textes,
décide de suivre une formation théâtrale et prend donc des cours d’art
dramatique. Par la suite, il décroche un contrat au sein d’une troupe et
interprète quelques pièces sur les scènes autrichiennes et allemandes, jusqu’à
ce que la seconde guerre mondiale éclate, interrompant ainsi sa jeune carrière.
Après le conflit, Carl Möhner reprend le chemin des scènes germaniques et se produit notamment au Stadttheater de Saaz, aux théâtres de Graz et de Gmunden. En 1949, il fait une première apparition au cinéma dans «Vagabunden der liebe» aux côtés de la grande vedette Paula Wessely. Mais, au début des années cinquante, les propositions tardant à venir, il est contraint de travailler comme assistant de production pour la compagnie Austro-Film.
La
chance lui sourit enfin en 1952, lorsque Helmut Käutner lui propose
d’interpréter le jeune Martin Berger
dans «Le dernier pont» aux côtés de Maria Schell et Barbara Rütting. Cette
production est un succès international et remporte plusieurs prix au Festival
de Cannes. L’année suivante, Jules Dassin l’engage pour incarner auprès de Jean
Servais, le gangster blond Jo le suédois,
dans «Du rififi chez les hommes». Une nouvelle fois, Carl Möhner se retrouve
sur les marches du palais à Cannes et Dassin décroche le prix de la mise en
scène. Les critiques encensent le film et lui attribuent le titre du plus grand
film noir de tous les temps. La carrière de Carl est enfin lancée et il
enchaîne les rôles. En 1956, il retrouve Barbara Rütting pour «Der geierwally»
et en 1957, Jules Dassin pour «Celui qui doit mourir» toujours avec Jean
Servais, mais aussi : Melina Mercouri, Maurice Ronet et Gert Froebe. Après
une participation dans «La clé» (1958) de Carol Reed avec Sophia Loren et
William Holden (rôle qui sera finalement coupé au montage), il campe le Capitaine allemand Lindemann dans
«Coulez le Bismark !» de Lewis Gilbert.
Par
la suite, Carl Möhner se lance dans la réalisation avec «Razzia sur le
Bosphore» (1961) mais cette expérience restera sans suite. Il tourne une
vingtaine de films à travers l’Europe. Cependant, sa carrière s’essouffle dès
la fin des années soixante, très certainement dû à la mauvaise qualité de ces
productions de série B ou Z. Après une ultime apparition aux côtés de Romy
Schneider dans «Une femme à sa fenêtre» (1976), il s’exile au Texas et se
consacre exclusivement à la peinture.
Au
fil des années, Carl Möhner se révèle être un peintre de première importance.
Son œuvre expressionniste, teintée de sentiments et d’émotions personnelles,
dévoile un artiste à la personnalité espiègle, d’une grande simplicité et doté
d’une âme d’enfant. Ses toiles connaissent un énorme succès et son travail est
exposé dans de prestigieuses galeries à travers les Etats-Unis, mais également
en Italie, en Allemagne et en Autriche.
Atteint
de la maladie de Parkinson depuis la fin des années quatre-vingt, Carl Möhner
décède le 14 janvier 2005, à son domicile de McAllen, au Texas (USA).
FILMOGRAPHIE :
1949 o Vagabunden der liebe / Vagabunden – de
Rolf Hansen
avec Paula Wessely
1953 o Pünktchen und Anton – de Thomas Engel
avec Heidemarie
Hatheyer
1955 o Wo die alten wälder rauschen – de
Alfons Stummer
avec Josefin Kipper
1956 o Der geierwally – de Frantisek Cáp
avec
Willy Fritsch
o Weißer holunder – de Paul May
avec Carla Hagen
1958 o L’île du camp sans retour ( the camp on
Blood Island ) de Val Guest
avec André Morell
o La clé ( the
key ) de Carol Reed
avec Sophia Loren
·
Scènes coupées au montage
o Passionate summer
/ Storm over Jamaica – de Rudolph Cartier
avec
Virginia McKenna
o Behind the mask
– de Brian Desmond Hurst
avec
Vanessa Redgrave
1959 o Une fusée vers l’amour ( zurück
aus dem Weltall /
und immer ruft
das herz ) de
Georges
Friedland avec Ingrid
Lutz
o Coulez le
Bismarck ! ( sink the Bismarck ! ) de Lewis Gilbert
avec
Dana Wynter
1960 o Un compte à régler / Je défie ( the challenge / it takes a thief )
de John Gilling
o The kitchen –
de James Hill
avec Tom Bell
1961 o Razzia sur le Bosphore ( Istanbul macerasi / inshalla /
razzia am Bosporus ) de Carl Möhner
avec
Bianca Bern
·
+ scénario
o Les derniers jours d’un empire ( il crollo di Roma / the fall of
Rome ) de Antonio Margheriti
avec
Ida Galli
o 30 Winchester per El Diablo / 30 Winchester for
El Diablo / Gold train – de Gianfranco
Baldanello avec Alessandra
Panaro
o Der
mörder mit dem seidenschal – de Adrian Hoven
avec
Susanne Uhlen
1966 o L’uomo dalla pistola d’oro / Doc, manos
de plata / Doc, hands
of steel /
Man with the
golden
pistol / The man who came to kill – de Alfonso Balcázar
avec Gloria Milland
o La muerte se llama Myriam /
L’uomo di Toledo / El hombre
di Toledo / Captain
from
Toledo – de Eugenio Martín
avec
Norma Bengell
o L’enfer est vide (
lascia passare per l’inferno / hell is empty ) de John Ainsworth
& Bernard
Knowles
avec Martine Carol
1967 o Carmen, baby – de Radley Metzger
avec Uta Levka
o Mort et diamants ( Dynamit in grüner seide / il più grande
colpo della malavita americana )
de
Harald Reinl avec Käthe Haack
o Services spéciaux, division K / Services spéciaux ( assignment K )
de Val Guest
avec
Camilla Sparv
o Radhapura – Endstation der verdammten / Fluch der diamanten – de Hans Albin
avec
George Nader
1968 o Les mercenaires de
la violence ( die große
treibjagd / el mercenario /
the last mercenary /
l’ultimo mercenario )
de Dieter Müller
avec Pascale Petit
1970 o Tne
neue heiße sex-report: Was männer nicht für möglich halten / Maßlose
teenager – de
Ernst Hofbauer avec Eva Garden
1971 o Zu dumm zum... / Der großmaul-Casanova – de Henry van Lyck
avec Brigitte Skay
1972 o Gretchen sans uniforme ( eine armee
Gretchen / fräuleins
in uniforms /
fraulein without a
uniform ) de Erwin C. Dietrich
avec
Renate Kasché
1973 o Ein käfer auf extratour – de Rudolf Zehetgruber
avec
Kathrin Orginski
1974 o Callan ( this is Callan ) de Don Sharp
avec
Edward Woodward
1976 o Une femme à sa fenêtre – de Pierre Granier-Deferre
avec
Romy Schneider
Remerciements
à Angélique CHMILEWSKY
©
Philippe PELLETIER – CINEARTISTES.COM,
pour Les Gens du Cinéma (mise à
jour 27/06/2005)